Un jour de mosaïque

Emile était contrarié de ne pas pouvoir visionner ce bon vieux Métropolis de Fritz Lang dans sa version colorisée. Le lecteur DVD bloquait l'image sur la scène du robot assis et restituait à l'écran une image pixélisée aux gros carreaux multicolores. Cela lui rappelait la toile de Salvador Dali où Gala nue regarde la mer et où le président Lincoln apparaît quand on s'éloigne du tableau. Aussi, il recula de quelques mètres afin de voir si une autre image était décelable à distance. Et en effet, il entrevit brièvement un sapin de Noël illuminé, juste avant de tomber par-dessus le fauteuil et de recevoir sur la tête, un carreau de mosaïque décollé du mur sous le choc.

Comments

[Gertrude]

Dali raconte dans ses mémoires qu'il est tombé fou amoureux de Gala (qui était à l'époque avec Eluard) quand il a touché ses omoplates dans le noir, les prenant pour la première paire de seins cubiste de l'histoire de l'Humanité..
Comme quoi Métropolis,les robots, cubisme pixelliste des nouvelles technologies and co, on doit pouvoir trouver des liens cul-turels forts intéressants..

Robotiquement votre

[Emile Zona]

C'est très érotique tout cela. Je soupçonne Dali d'embellir la réalité dans ses mémoires. Gala n’était pas la dernière pour la gaudriole. Avant Dali, il y avait une triangulaire entre elle, Max
Ernst et Paul Eluard. Dali n’a pas attendu de lui toucher les omoplates pour être séduit, le coquin. Dès la première rencontre, le coup de foudre fut  réciproque…
Cul-turellement votre

[Graine de soleil]

Il vit alors mille et une bougies...

[Emile Zona]

Mille et une bougies comme les contes d'Esméralda...et 36 chandelles commes dans les contes de...heu...de quoi déjà? En tout cas, tout était illuminé ce jour-là au dessus de la tête d'Emile. Merci
pour votre passage Graine de soleil.
Lumineusement votre